Les médias sociaux moins en vogue en Suisse

En France, 80 % des personnes entre 12 et 50 ans sont adeptes des réseaux sociaux. Si ces plateformes font pour la plupart l’unanimité dans l’hexagone, ce n’est pas le cas en Suisse. Facebook, Twitter, Instagram et bien d’autres ne les attireraient pas tant que ça.

Une chute de près de 4 %

En Suisse, la chute de la popularité des réseaux sociaux est de -4 % cette année. Selon les sondages, c’est beaucoup plus que celle enregistrée dans la presse écrite. Mais sur 55 % de Suisse qui utilise encore ces plateformes, la baisse n’est pas vraiment significative. Certains Suisses, notamment les jeunes, continuent d’utiliser ces plateformes au quotidien. Certains sont même connectés quotidiennement. Ils y trouvent quelques avantages : la gratuité, la simplicité, etc. Les réseaux sociaux ne risquent pas de disparaitre de si tôt en Suisse.

En tous les cas, les experts psychologues parlent d’un début de freinage des activités des plateformes de ce genre. « C’est -4 % cette année, mais qu’en sera-t-il de l’année prochaine ». Le comportement des utilisateurs semble en effet conclure à une chute de plus en plus prononcée de ces sites.

Facebook est le plus perdant

Dans cette nouvelle tendance à la baisse des réseaux sociaux, Facebook est le plus perdant. Avec l’apparition d’Instagram, cette application ne semble plus attirer grand monde. Les nouvelles fonctionnalités de Twitter n’arrangent pas la situation.

Sur le long terme, aussi bien les professionnels que les simples particuliers préfèrent éviter Facebook. « Il fut un temps où c’était à la mode ». Mais de nos jours, Facebook est plus une perte de temps. Il n’y a pas de réelle information. La sécurité des pages n’est pas optimale. Et quand vous perdez des contacts, parce qu’ils passent à Twitter et Instagram, vous ne voyez plus vraiment de raison de l’utiliser.

Les raisons de cette perte d’intérêt

En Suisse, cette chute du marché des réseaux sociaux s’explique sur plusieurs points. Le plus important étant le manque de confiance par rapport aux canaux classiques : radio, TV, etc. Sur ces plateformes en effet, les informations peuvent rapidement changer. Chaque utilisateur peut donner sa propre version. Ce qui peut prêter à confusion.

En outre, il semblerait que les réseaux sociaux ne soient plus adaptés aux besoins de la société. Pour communiquer, il y a des moyens plus rapides et plus conviviaux. Ce peut être numérique ou non. Les messages privés sur Facebook par exemple prennent plus de temps à être consultés que les SMS. Les appels vidéos sont plus conviviaux et ludiques que les Tweets. Dans une quête d’une plus grande promiscuité, les Suisses ont troqué les réseaux sociaux contre des systèmes de communication plus classiques.

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